-Sous la houlette de notre instructeur en chef Georges et du bouillonnant Thierry notre club Nostradamus proposait à l’affiche le 9/06/07 un périple vers Saint Flour/Coltines.
Ce matin là se présentaient pour l’aventure : Gérard (monsieur sécurité) et José, Stan et un élève, Thierry et son pot de tous les bons coups, Dominique et Guy les virtuoses du solo et votre serviteur accompagné de Théo le doyen de Nostradamus. 9h 45 Théo et moi quittons le parking pour le point d’arrêt de la 34, nous croisons Thierry qui revient avec le 912 du club.
Diagnostic : moteur qui présentait des symptômes inquiétants d’asthme au dessus des Alpilles – Traitement du Docteur Thierry : le malade respire mal on joue la sécurité, on rentre.
– Gérard n’aurait pas dit mieux. Le plan de vol prévoyait une étape à Langogne pour faire le plein du 582 de Stan et vider les “réservoirs accessoires des autres “ ensuite direction Saint Flour. Théo et moi, devant le retard accumulé décidons de mettre le cap directement sur l’objectif final. Temps magnifique qui confirme les prévisions météo prises par le groupe. Les paysages vus du ciel se succèdent : Pont du Gard puis les rivières qui entament les contreforts des Cévennes…Puis le Mont Lozère se présente face à nous entouré d’une écharpe de nuages blancs comme dans les meilleurs Walt Disney, nous surfons entre eux à 7000 ft en veillant à ne pas se laisser enfermer, au sol petits lacs et forêts défilent : spectacle magique !En approche de Saint Flour nous contactons l’AFIS : piste 19 en service – vent au sol 20 nœuds. Nous rappelons en finale et atterrissons sur une piste en dur de 1300 m de long magnifique au milieu des prés où paissent paisiblement des troupeaux de vaches qui font la fierté de la région. En 1h40 nous sommes passés de la Crau aride avec ses moutons à la verdure du Cantal ; c’est une des magies de l’Ulm. Un quart d’heure plus tard en provenance de Langogne arrivent tour à tour José et Gérard, Dominique et Guy et enfin Stan. Un rapide passage à la tour de contrôle de forme pyramidale et de structure métal et verre, pour apprendre que les Ulm sont invités : pas de taxe d’atterrissage. Il est midi l’heure est grave nos estomacs commencent à crier famine. Deux courants d’idées s’opposent : les partisans du sandwich + sieste sous l’aile (Dominique et Guy ) et le reste du groupe qui opte pour une ballade champêtre sur les routes du Cantal + auberge au bord de la rivière avec terrine et Laguiole . Grâce aux “ relations gastronomiques“ de Georges nous sommes accueillis puis véhiculés par un pot à lui d’origine anglaise qui nous conduit à son auberge à Ferrières St Mary. Quelques 20 kms plus loin nous voilà attablés. Au menu charcuterie maison variée absolument excellente puis viande en sauce accompagnée de girolles et pommes de terre du jardin, nous ne résistons pas à la tomme du Cantal et terminons sur une variété de douceurs maison ( menu à faire monter de 1gr le cholestérol du grand absent, Thierry). Service très convivial assuré par toute la famille, sans oublier l’accueil des chiens qui dorment à nos pieds. Stan propose une sieste sous le cerisier à deux pas de la rivière. L’un de nous jette un œil sur le journal local qui relate le crash d’un avion de tourisme la veille ; cela nous ramène à la réalité, il faut penser au retour et aux conditions météo en Lozère. Nous reprenons la route, petit arrêt à une station service pour remplir quelques bidons et nous voilà de retour à l’aérodrome où nous prenons congés de notre hôte après l’avoir remercié pour son hospitalité. Piste 19 en service, autorisation de décoller accordée, un à un nous quittons à regret ce cadre de verdure. Retour un peu chahuté au dessus du mont Lozère puis la plaine plus sereine avant de retrouver nos chères Alpilles puis Nostradamus. Georges et Thierry nous accueillent ; les commentaires vont bon train : on refait le vol, on refait le repas, on refait le monde… Ces souvenirs du Cantal vont pouvoir graver notre mémoire avant d’en ajouter d’autres au cours d’autres périples grâce à notre club Nostradamus. Vive Nostradamus !!!

Christian Roux.